Au cours d'une réunion au Canada, un blanc et un indien comprirent, l'un comme l'autre, qu'ils n'étaient pas en règle avec DIEU.

Ils s'agenouillèrent l'un à côté de l'autre pour demander le pardon de DIEU.

L'indien se releva très rapidement, louant DIEU pour l'assurance de son salut, mais le blanc n'obtint rien.

Il demanda à l'indien comment il se faisait qu'il avait pu recevoir presque instantanément la Grâce de DIEU.

- Voici, répondit l'indien, dans le langage imagé de sa race, un Prince est venu. Il vous a dit qu'il voulait vous donner un nouveau vêtement. Mais vous avez tout de suite regardé le vôtre et vous vous êtes dit : "Ce vêtement n'est pas tellement usé. Il peut faire longtemps encore de l'usage.

Alors le Prince est venu vers moi. Il m'a fait la même offre. J'ai regardé ma vieille veste, et je me suis dit : "Elle ne vaut plus rien !". Je l'ai arrachée et j'ai pris le beau vêtement.

C'est ainsi que JESUS est venu vers vous pour vous offrir Sa Grâce et vous avez pensé : "Je ne suis pas si mauvais que ça, laissez-moi au moins quelques uns de mes mérites.

Mais le pauvre indien a pensé : "Je suis un pécheur perdu, j'accepte la Grâce."

Rappelons-nous la parabole du pharisien et du publicain.

Le publicain implora la Grâce de DIEU :

- O DIEU, sois apaisé envers moi, je suis pécheur.

Il s'en retourna justifié, plein de joie, tandis que le pharisien n'obtint rien et resta prisonnier de sa froide religion.

" Il dit encore cette parabole, en vue de certaines personnes se persuadant qu’elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres : Deux hommes montèrent au temple pour prier ; l’un était pharisien, et l’autre publicain. Le pharisien, debout, priait ainsi en lui–même : O DIEU, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain ; je jeûne deux fois par semaine, je donne la dîme de tous mes revenus. Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : O DIEU, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. Je vous le dis, celui–ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l’autre. Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé. "

(Evangile de Luc chapitre 18 versets 9 à 14)

Extrait du livre d'André THOMAS-BRES "Anecdotes qui font réfléchir" (Editions J.V.B.)